Une grande course hippique est prévue 4 mai à l’hippodrome Djibril Diouf (ex-stade Wattel), un événement placé sous le signe de l’hommage à de grandes figures de la région, a t-on appris des organisateurs.
”Il s’agit d’une organisation d’envergure. Tout le monde sera interpellé, surtout sur le plan sécuritaire, car nous voulons une sécurité totale”, a indiqué, mercredi, le secrétaire général du Comité régional de gestion (CRG) des courses hippiques de Louga, El Hadj Mody Lô.
Il s’adressait à des journalistes au nom de la délégation du CRG de Louga, après sa rencontre avec le gouverneur de région, Ndeye Nguenar Mbodj dans le cadre des préparatifs de la course hippique.
El Hadj Mody Lô a assuré que ”les leviers seront bien activés” pour une organisation réussie et une forte mobilisation.
Il a salué ”l’implication des autorités administratives et les directives données aux différents services concernés, notamment sur le plan sécuritaire, afin d’assurer une réussite totale de l’événement”.
El Hadj Mody Lô a souligné que ”la course hippique est organisée par Omar Bao, promoteur et fils du terroir, en hommage à plusieurs figures emblématiques de Louga, à savoir le professeur Omar Bao, son frère Iba Collé Bao, ancien président du CRG, Mbaye Bao, ex-préfet, ainsi que Djily Mbaye et le colonel Meïssa Cellé Ndiaye”.
”Le promoteur Omar Bao, fils du terroir, ne cherche pas de rentabilité, il organise pour rendre hommage à ces illustres figures. C’est un événement de mémoire et de reconnaissance”, a-t-il ajouté.
Il a également lancé un appel à la population pour ‘’une mobilisation forte autour de l’événement’’. ‘’Cette course n’est pas seulement une compétition, c’est une célébration de notre patrimoine et de notre identité collective. Louga doit se lever comme un seul homme pour montrer son unité’’, a-t-il martelé.
El Hadj Mody Lô aussi insisté sur ”la nécessité d’un meilleur accompagnement des éleveurs”, rappelant que ”l’entretien d’un cheval coûte très cher” et que les acteurs locaux ont besoin de soutien pour pérenniser ces traditions.
”Nous faisons partie de la population et avons besoin de soutien. Il est temps de mieux nous organiser pour bénéficier des mesures d’appui disponibles”, a-t-il plaidé.
APS
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