L’Iran est accusé d’avoir torturé massivement des détenus après la vague de répression contre les manifestations de 2019. C’est l’ONG Amnesty International qui l’affirme dans un rapport. Sur 7000 personnes arrêtées, des centaines auraient subi des mauvais traitements et ont été condamnées parfois à de lourdes peines lors de procès iniques. PUBLICITÉ

Les témoignages recueillis par Amnesty International font froid dans le dos. Une soixantaine de victimes racontent la vague de répression lors des grandes manifestations de 2019 et notamment les tortures répétées en prison. 

Pour Anne Denis co-responsable de la commission Abolition de la peine de mort et de la torture au sein d’Amnesty International France, il y a des témoignages qui font état de tortures épouvantables. « Des simulacres de noyades, l’application de chocs électriques, une position douloureuse qui doit être maintenue pendant des heures, la privation d’eau ou encore de nourriture. »

Parmi les personnes arrêtées: des enfants 

Des tortures pour extorquer des aveux forcés, qui permettent au système iranien de condamner de simples manifestants à des peines allant jusqu’à 10 ans de prison, lors de procès iniques, selon Amnesty International. Ce qui frappe aussi dans le rapport, c’est l’ampleur des arrestations, 7000 personnes, dont des enfants.

« Quand on arrête les familles, en général, on arrête les hommes et les femmes mais pas les enfants. Il y a eu des coups de bâton, des arrestations excessivement violentes même si les enfants n’ont pas été eux-mêmes torturés par la suite mais ils ont été frappés pendant les arrestations », raconte Anne-Denis.

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Amnesty réclame la libération immédiate des manifestants encore emprisonnés et la fin de l’impunité concernant les tortures en Iran.

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