Comme par un coup de baguette magique, Me Ciré Clédor Ly a réussi à faire sortir de prison Cheikh Mbacké Gadiaga. L’avocat connu pour être un grand procédurier est passé par la chambre d’accusation. C’est en début de semaine que l’ancien bras droit de Cheikh Amar a été relâché bénéficiant d’une liberté provisoire, rapporte les Échos dans sa livraison du jour.

Il n’aura fait que trois mois de prison. Depuis hier vendredi, Cheikh Mbacké Gadiaga hume l’air de la liberté. Il a bénéficié d’une libération d’office de la part de la Chambre d’accusation. Selon les Échos, il ne s’agit pas d’une liberté provisoire, mais bien d’une liberté d’office venant de la juridiction du second degré.

En fait, son conseil Me Ciré Clédor Ly avait saisi la Chambre d’accusation invoquant plusieurs raisons. La robe noire avait visé principalement le réquisitoire du procureur qui, souligne-t-il, omet « une formalité substantielle » en demandant le mandat de dépôt dans son réquisitoire. Selon lui, le Doyen des juges ne devait même pas suivre le procureur et envoyer son client en prison.

Du coup, l’avocat a saisi la juridiction de recours pour demander l’annulation de la procédure, ce qui équivaudrait à la libération d’office de son client. Sans jamais avoir été entendu par le juge d’instruction dans le fond, sur les faits, Cheikh Mbacké Gadiaga a été relâché par cette juridiction de recours.

Selon les Echos, l’ex bras droit de Cheikh Amar a été inculpé en décembre dernier pour avoir, lors d’une conférence de presse, accusé l’épouse d’un grand Khalife de faire partie d’une association de malfaiteurs qui voulaient faire gagner Idrissa Seck des voix à Touba. Suite à une plainte de la famille maraboutique de Touba, Cheikh Gadiaga a été interpellé et envoyé en prison par le Doyen des juges qui l’a placé sous mandat de dépôt.

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