Les cas de contaminations ont évolué ces derniers jours et rien que dans le bilan de ce mercredi, le Sénégal a dépassé la barre des 150 cas. Ce qui fait que plus 350 patients infectés par le virus sont sous traitement. Mais il n’y a aucune raison de s’affoler car la situation est maîtrisée, si on en croit le professeur Moussa Seydi. Selon lui, une seule patiente est internée à Fann.

«A l’heure où je vous parle, au Centre de traitement des épidémies (Cte) de Fann, nous n’avons qu’une seule patiente âgée de 45 ans, sous 4 litres d’oxygène et qui a des comorbidités. Ceci pour dire que les chiffres qui nous ont présentés montrent la tendance réelle. On ne peut pas avoir les chiffres exacts à 100 % mais c’est en allant dans les Cte que vous pouvez vous rendre compte du fait que les chiffres correspondent à la réalité», a dit le Chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann.

Toutefois, rassure le professeur Seyd, il ne faut pas paniquer. «C’est vrai que le nombre de cas augmente et ce qui est important, c’est le nombre de cas graves et de décès. Partout dans le monde, on vous parle du nombre de cas sévères. Donc il ne faut pas du tout installer la panique. De mon point de vue, la vaccination doit être au centre de toutes les mesures préventives si on veut revenir à une crise normale», a-t-il plaidé.

Moussa Seydi a aussi démenti l’argument selon lequel la vaccination ne peut pas contenir le variant Omicron. «Je vois très souvent que les gens disent que la vaccination ne sert à rien contre le variant Omicron. C’est absolument faux. C’est vrai que ça ne prévient pas l’infection, les formes symptomatiques encore moins réduit la transmission. Mais elle est toujours efficace contre les formes graves et les décès. Il ne faut pas partir de ce constat pour décourager les gens à se faire vacciner», a-t-il dit.

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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