Des affrontements sanglants opposent depuis le 26 janvier dernier l’armée sénégalaise à des rebelles du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) près de la frontière sénégalo-bissau-guinéenne.

Sur le théâtre des opérations l’armée, selon nos sources, s’est lourdement renforcée pour neutraliser ces bandes armées qui ont pris refuge dans ces zones pour perpétrer des exactions contre les populations, de lutter contre les trafics illicites de drogue et de bois, et de poursuivre l’accompagnement sécuritaire des populations dans leurs contrés qu’elles ont fui depuis plus d’une vingtaine d’année. «Ces opérations visent également la restauration de la souveraineté nationale dans cette partie du pays. Le ratissage pourrait se prolonger en cas de résistance des rebelles. Les bombardements se poursuivent.

 Pour l’heure, je ne peux pas dire grand-chose», a précisé nos sources. «Ils sont des centaines d’hommes de plusieurs corps de l’Armée sénégalaise qui sont aujourd’hui sur le pied de guerre. Des troupes ont fini de se positionner au niveau de plusieurs localités situées à quelques encablures de la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau», a conclu nos sources.

Ces opérations de sécurisation s’étendent entre les villages de Bissine et ses environs, au sud de Ziguinchor, et la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau. Tous les matins, les villageois sont réveillés par des tirs à l’arme. «Des roquettes tombent parfois dans notre village sans faire de victime. Les tirs à l’arme lourde ont suscité la peur et l’inquiétude dans notre famille», explique sous le couvert de l’anonymat un réfugié établi sur la frontière, dans le village de Ngoré. Une situation que l’armée bissau-guinéenne continue toujours de surveiller sur le long de la frontière qui sépare les deux pays voisins.


                                                                                                        
IGFM

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