Des partis politiques, mouvements et organisations de la société civile, des citoyens, qui constituent la grande coalition de l’opposition pour les locales de Thiès/département, se sont retrouvés au Centre Daniel Brothier, en assemblée générale, pour « mettre en place les structures nous permettant de pouvoir démarrer les activités qui mèneront à la victoire finale au soir du dimanche 23 janvier 2022, date du scrutin pour les élections de conseillers départementaux et municipaux ».

L’ancienne députée Hélène Tine a expliqué que « depuis décembre dernier, des citoyens, des partis politiques, mouvements et organisations de la société civile (Pds, Taxawou Sénégal, Bokk Gis-Gis, République des Valeurs, Jub Të Jubël, Mset, Fsd/Bj, Apdr, Gpnr, Ld/Debout, Agir, Act, Geum sa Bopp, Label-Sénégal, Taxaw Temm), ont décidé de se mettre en coalition pour prendre part aux élections locales du 23 janvier 2022. Cette décision a été motivée par le constat qu’ils ont fait et la conviction qu’ils ont, à savoir que l’heure a sonné pour que la gouvernance de la cité dans le département de Thiès prenne un nouveau virage et un nouvel élan avec le renouvellement des équipes dirigeantes ».

Et de poursuivre : « ils ont travaillé sans relâche pour s’accorder sur beaucoup de choses mais surtout sur la nécessité d’aller ensemble pour briguer les suffrages des Thiessois ». Ainsi donc, souligne-t-elle, « ce grand ensemble présentera des listes pour les élections dans l’ensemble des collectivités territoriales du département de Thiès ».

A cet effet, un document de base et un code de conduite ont été élaborés. Les organisations et individualités membres de la coalition ont aussi signé un engagement écrit. Pape Moussé Diop, responsable du Pds, et Saliou Ndiaye, coordonnateur de Yen a Marre à Thiès, font savoir que « les parties prenantes à la coalition viennent de divers horizons avec des vécus et expériences intéressantes et différentes sur le terrain politique de Thiès et son département ».

De ce fait, renchérit Hélène Tine, « l’initiative d’aller en coalition pour briguer les mandats mis en jeu avec les élections locales est motivée par le constat qu’ils partagent sur l’état de la gouvernance des localités politiques dans la ville et le département de Thiès. Nous n’allons pas dresser le tableau de l’état de la cité, cet exercice sera fait collectivement pour alimenter notre discours politique. Aujourd’hui, toutes les parties prenantes ont décidé de cheminer ensemble pour construire une alternative pour les contribuables Thiessois. C’est forts de tout cela qu’ils ont mis en place la présente coalition ».

La coalition de l’opposition pour les locales de Thiès entend développer des stratégies qui lui permettront non seulement de sortir victorieuse au soir du 23 janvier 2022 mais aussi de mettre tout le département de Thiès sur les rampes du développement grâce à une gouvernance participative et vertueuse. Pour cela, elle compte déposer sa candidature pour les trois élections communales (Thiès-Est, ThièsOuest, Thiès-Nord et Thiès-Ville) et à l’élection départementale de Thiès/département.

Sans oublier les dix-sept collectivités en jeu pour les élections locales dans l’ensemble du département de Thiès à savoir Kayar, Pout, Keur Moussa, Diender, Touba Toul, Ndieyene Sirah, Thienaba, Fandene, Notto, Ngoudiane, Khombole et Tassette, Ville et Conseil départemental de Thiès. Sur les alliances, tous les membres de la coalition s’accordent et se disent conscients que le contexte politique n’autorise pas à croire qu’un groupe, quel que soit le mérite de son projet de gouvernance, puisse faire cavalier seul et espérer gagner une élection.

Une allusion nette au projet mort-né de « bande des quatre ». « Pour ces locales de janvier 2022, la seule alliance à exclure est une alliance avec Benno Bokk Yakaar (la mouvance présidentielle) », soulignent les responsables de la coalition de l’opposition pour les locales de Thiès/Département, qui déplorent le fait que « ces élections plusieurs fois repoussées et les mandats des conseillers élus en 2014 maintenus, les populations ont été sevrées de leurs droits de décider de remplacer ou maintenir leurs dirigeants locaux qu’ils avaient élus ». Aussi, soulignent ses membres, « ces élections offrent donc une opportunité d’évaluer les performances des élus actuels pour leur renouveler confiance ou non », rapporte le correspondant du journal Le Témoin à Thiès.

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