L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits et le Conseil national de développement de la nutrition ont signé, vendredi, une convention de partenariat destinée à améliorer la nutrition et la santé des enfants, a constaté l’APS.
‘’ Cette nouvelle convention devrait nous permettre d’assurer aux enfants un paquet de services nutrition et d’interventions sensibles”, a expliqué la secrétaire exécutive du Conseil national de développement de la nutrition, Aminata Diop Ndoye.
Dans ce paquet d’interventions sensibles nutrition figurent des activités de maraîchage au sein des cases des tout-petits.
‘’Nous savons que ces structures sont dotées d’une certaine organisation qui permet d’avoir des aménagements, de pouvoir faire du maraîchage et d’initier très tôt les enfants de 2 ans, de 3 ans, avant 5 ans même, à comprendre les légumes, les fruits, leur intérêt pour la santé et la nutrition’’, a souligné Aminata Diop Ndoye.
La directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits, Khadidiatou Djamil Diallo, renseigne pour sa part que cette convention aura un impact très significatif sur la prise en charge des enfants.
‘’L’attente que nous avons par rapport à cette convention, c’est surtout d’avoir une meilleure prise en charge en santé, en nutrition pour les tout-petits. Nous sommes particulièrement fiers et très enthousiastes à l’idée de commencer vraiment à dérouler les plans d’action par rapport à cette convention’’, fait-elle savoir.
Khadidiatou Djamil Diallo a martelé que cette convention entre dans le cadre du référentiel 2050 mis en œuvre par le gouvernement.
‘’ L’axe capital humain de qualité est intégré dans le référentiel des politiques publiques des nouvelles autorités. Nous engageons en tout cas à prendre en charge les tout-petits dès à présent. C’est un référentiel qui est générationnel de 25 ans, donc les tout-petits d’aujourd’hui auront 25 ans à l’horizon 2050, il faudra prendre en charge les soins attentifs à travers la santé, la nutrition, la protection, l’éveil et la stimulation’’, a-t-elle aussi dit.
Elle assure que les deux structures vont mettre en œuvre des politiques, des programmes et enrôler toutes les personnes ressources et les structures qui doivent les accompagner.
‘’Aujourd’hui avec les micro jardinages au niveau des structures, avec peut-être le ministère de l’agriculture, nous allons inciter les parents, les enfants à beaucoup s’intéresser à tout ce qui est fruits et légumes, à tout ce qui est produits locaux pour booster en tout cas le niveau de nutrition, le niveau de la santé des enfants et du couple mère-enfant’’, a-t-elle ajouté.
Aps
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