Cheikh Seck, le président de la Fédération des  syndicats de santé (F2S) a annoncé ce mercredi, la suspension provisoire de leur mot d’ordre de grève entamée depuis mars 2022. Cette décision a été prise par la F2S suite aux propositions faites par le ministère des Finances pour améliorer le système indemnitaire et les points à incidence financière.

« Nous allons continuer la pression et suspendre le mot d’ordre de grève provisoirement. Mais à une seule condition que le gouvernement accepte la totalité des revendications », a déclaré Cheikh Seck. C’était à l’occasion d’une Assemblée générale dont le but était de statuer sur la situation actuelle qui prévaut dans le secteur de la santé. Il était question de revenir sur les négociations avec le gouvernement.

«Lors des premières négociations qu’avait convoquées le ministre de la Fonction publique, Mariama Sarr, le ministre de l’Urbanisme (Diène Farba Sarr), étaient absents. Jusqu’à ce jour ni lui ni ses services n’ont pas fait signe. Nous attendons qu’ils réagissent parce qu’il y a aussi des problèmes qui concernent l’attribution des terrains à Lac Rose conformément aux discussions que nous avons eues avec l’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dione », a martelé Cheikh Dieng.

Le ministère de l’urbanisme tout comme le ministère des Collectivités territoriales n’ont pas encore convoqué de rencontre sur les points les concernant si l’on en croit la F2S. Cependant, renseigne M.Seck, le ministère des Finances a apporté des propositions pour l’amélioration du système indemnitaire et des points à incidence financière. Des propositions, que la Fédération a « saluées positivement ». « Au moins pour la première fois depuis l’indépendance, l’Etat sénégalais reconnaît le droit au logement des agents de santé, même si la somme de 50 000 FCFA est insuffisante par rapport au coût du logement. Nous souhaitons que le délai de janvier 2024 initialement fixé pour un rehaussement de cette indemnité de logement à 100 000 F soit ramené en janvier 2023 », a -t-il soutenu. 

Et de poursuivre : «Nous saluons aussi le rehaussement de l’indemnité de risque à 25 000 FCFA. Cependant, nous pensons que l’Etat peut faire mieux compte tenu des risques énormes de contamination encourus quotidiennement. À cela, s’ajoutent les risques liés à notre sécurité à travers les multiples agressions subies par nos collègues dans les postes de santé les plus reculés du pays. À cela, s’ajoutent les risques pour tout agent de santé de se retrouver devant la barre du tribunal voire en prison pour négligence ».

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