Le pire s’est produit mardi dernier après 24 heures que le ministre de l’Intérieur a effectué une visite dans les zones inondées de la ville religieuse de Touba. Le mur du bassin de réserve de Darou Rahmane s’est effondré et plus de 08 hectares de maraîchage ont été engloutis par les eaux au village de Ndock.

La tristesse se lit sur les visages des habitants de Ndock, un village de la commune de Touba Mosquée. Ici, tous les légumes sont submergés après l’effondrement du du mur du bassin de rétention de Darou-Rahmane mardi dernier.

« La catastrophe s’est produite ce matin à 8h30. Quand on me l’annonçait j’étais à Touba. Mais les dégâts sont incommensurables », a déclaré le chef de village Talla Guèye, qui était devant le gouverneur de Diourbel. Selon lui, les champs ont directement créé plus de 100 emplois. En plus, plusieurs personnes travaillent également indirectement sur environ 08 hectares de terres.

Il en va de même pour Mbène Niang, dont le mari est l’un des propriétaires. « Honnêtement, nous travaillons tous ici avec nos maris. Certains arrosent les cultures, d’autres récoltent », explique-t-elle d’une voix tremblante. Elle sollicite l’aide des autorités politiques et religieuses.

« 60% des salades vertes qu’on mange pendant le Grand Magal de Touba viennent d’ici. Cette année on risque de ne pas avoir de salades vertes », souligne Moustapha Niang, un permanent sur le terrain. Selon lui, ils risquent de ne pas travailler pendant 02 voire 03 mois. En fait, il a appelé les autorités.

Accompagné du préfet de Mbacké et du sous-préfet de Kael, Ibrahima Fall, gouverneur de Diourbel était sur les lieux. Ainsi des mesures ont été annoncées. Selon lui, la première consiste à augmenter la capacité du bassin de Peufdy. Arrêter ensuite le système de pompage à Darou Rahmane et toute l’eau sera évacuée au niveau du bassin de Peufdy.

Parallèlement, des mesures seront prises à l’encontre des personnes sinistrées, a indiqué Ibrahima Fall, qui a précisé que les dégâts seront évalués par les services techniques du département en collaboration avec les autorités locales et les propriétaires des terrains. Un rapport sera alors envoyé à l’autorité centrale. Dès lors, sans annoncer de délai, le gouverneur de Diourbel indique que les personnes concernées seront aidées.

Birane Diop

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