Plus de cent personnes sont mortes dans la région de Récife, dans le nord-est du Brésil, après des pluies diluvien

Plus de cent personnes sont mortes dans des inondations et glissements de terrain dus à des pluies diluviennes dans la région de Recife, dans le nord-est du Brésil, selon un nouveau décompte annoncé mardi 31 mai par les autorités.
 
Le gouvernement de l’État du Pernambouc, dont Recife est la capitale, avait recensé 100 morts dans son bilan précédent, dans la matinée. Mais un nouveau communiqué envoyé dans l’après-midi a annoncé que six corps avaient été retrouvés dans deux des zones les plus touchées.
 
Huit personnes sont toujours portées disparues et plus de 400 pompiers restent mobilisés pour les recherches.
 
« Ces recherches se poursuivent sans relâche jusqu’à ce que toutes ces personnes soient retrouvées », a affirmé Humberto Freire, responsable de la Défense civile du Pernambouc, cité dans le communiqué.
 
6 000 personnes sans abri
À Jardim Monteverde, à la limite entre Recife et la ville de Jaboatao dos Guararapes, où plusieurs dizaines de personnes ont été ensevelies par une coulée de boue, les recherches ont pris fin, les corps des trois dernières personnes manquant à l’appel ayant été trouvés mercredi.
 
Plus de 6 000 personnes de la région de Recife ont perdu leur logement et ont dû être hébergées dans des structures d’accueil, selon le dernier bilan des autorités.
 
L’état d’urgence a été décrété dans 24 municipalités du Pernambouc. Le président brésilien Jair Bolsonaro a survolé les zones inondées lundi et le gouvernement a débloqué un crédit de 1 milliard de réais (environ 198 millions d’euros) pour venir en aide aux sinistrés.
 
Le chef de l’État a été critiqué pour avoir déclaré que ce type de catastrophe était « des choses qui arrivent », après notamment une tragédie similaire qui a fait 233 morts à Petropolis, près de Rio de Janeiro, dans le sud-est, en février.
 
D’autres inondations meurtrières avaient eu lieu à la fin de l’année dernière dans l’État de Bahia, dans le Nord-Est, puis en janvier dans le Sud-Est, dans les États de Sao Paulo et Minas Gerais.
 
Entre vendredi soir et samedi matin, il a plu l’équivalent de 70 % de ce qui est normalement attendu pour l’ensemble du mois de mai dans certaines zones du Pernambouc.
 
« La pluie en soi ne tue pas. Ce qui est mortel, c’est la pluie sur des habitations situées dans des zones à risque », a déploré à l’AFP José Marengo, coordinateur des recherches du Centre national de surveillance et d’alerte des désastres naturels du Brésil (Cemaden). Selon lui, les autorités sont « coupables » d’avoir « permis des constructions dans des zones à risque, où vivent des populations pauvres qui n’ont nulle part où aller ».nes qui ont provoqué des inondations et des glissements de terrain, selon le dernier bilan communiqué par les autorités mardi.

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