Beaucoup sont les chefs d’Etat qui souffrent du syndrome du dernier mandat. Et selon Abib Diop, coordinateur Pastef Suisse, habitué à une prééminence présidentielle, à un pouvoir de l’absolutisme et à des privilèges incommensurables, un président de la République , souffre selon des degrés différents, en corrélation à son niveau d’attachement à la démocratie et à la bonne gouvernance, du syndrome du dernier mandat.

Tyrannique…

“Plus un chef d’Etat est tyrannique, plus il en souffrira! Les conséquences peuvent être néfastes à la fois à son peuple et in fine à lui même. Cette peur de la perte du pouvoir, sera la porte ouverte à la répression, à la corruption et à toutes les dérives autoritaires, qui arrimeraient le pays dans des marécages boueux. L’effet boule de neige issu de la gestion tyrannique, finira par être un pavé qui retombera sur le chef d’Etat autoritaire”, déclare le coordinateur Pastef Suisse, Abib Diop.

Mandat de la grande peur…

A l’en croire, In concreto, ce sera le mandat de la grande peur, de la méfiance et de la paranoïa. Et le Président, aura également peur de perdre son autorité au sein même de son propre parti.
D’une manière indubitable, son entourage ou sa cour le lâchera petit à petit. Certains pour afficher leurs propres ambitions présidentielles, d’autres pour aller soutenir les candidats les mieux placés.

Avenir politique…

“De là, il se rendra compte que la fidélité et la loyauté sont tributaires des privilèges obtenus et de l’avenir politique de celle ou de celui qui en a les prérogatives de les distribuer. L’opposition le mettra hors jeu, le classera au rang de spectateur et le menacera de poursuites judiciaires sur des malversations qui auraient été commises. Les projecteurs médiatiques lui seront éteints au détriment des candidats en lice”, ajoute-t-il.

Belle empreinte…

Pour lui, à l’inverse, le chef d’Etat démocrate, essayera de laisser une belle empreinte qui sera louée par toutes les générations. Il préparera sa succession dans la transparence et l’équidistance. Il sentira moins de poids et ne sera pas tenu de suivre un quelconque lobbying! Sa seule crainte pourrait être de passer à l’anonymat! “La fin de mandat d’un démocrate serait, à bien des égards, bénéfique pour le peuple”, estime M. Diop.

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