Venu présider, au nom du chef de l’Etat, la cérémonie de publication officielle du rapport Itie 2019 tenue, jeudi, le ministre secrétaire général de la présidence de la République a fait croire que cette rencontre « constitue un moment important de l’évaluation de notre système de gouvernance transparence des ressources pétrolières et gazières. Ces rapports découlent d’un engagement national collectif, mais surtout d’une vision et d’une volonté politique » du Président Macky Sall. C’est pourquoi, poursuit Oumar Samba Ba, cet atelier témoigne de la volonté de ce dernier d’avoir une gestion exemplaire des ressources extractives. « Cette gouvernance favorise l’utilisation judicieuse des revenus pour accroitre les retombées économiques et sociales dans un environnement de promotion d’un développement durable du Sénégal », a-t-il dit.

Selon M. Ba, le partage des rapports Itie garantit un accès démocratique et fiable aux informations sur la chaine de valeur de l’industrie extractive, de l’octroi des contrats jusqu’à l’utilisation des revenus. « Les données de l’Itie permettent d’instaurer un dialogue et un débat public ouvert, serein et constructif autour de la gouvernance des ressources avec l’implication de l’ensemble des acteurs », a-t-il notamment fait savoir.

Saluant, ainsi, le « travail remarquable » de toutes les parties prenantes du processus Itie du Sénégal qui a permis de réaliser des progrès satisfaisants dans la mise en œuvre de la norme Itie, il a rassuré que l’Etat mettra les moyens nécessaires pour que notre pays puisse continuer à occuper une bonne place dans les classements internationaux.

Les « préoccupations essentielles » de la société civile 

Quant au représentant de la société civile à la cérémonie, il a estimé que celle-ci « ne peut qu’apprécier les résultats obtenus par notre pays à savoir la publication régulière des rapports, la divulgation des bénéficiaires effectifs qui constituent un pas important dans la lutte contre l’évasion fiscale, les flux financiers illicites, la corruption et les infractions connexes ».

Toutefois, précise-t-il, « ces acquis aussi appréciables qu’ils puissent être ne doivent nullement occulter les efforts que notre pays doit encore faire en matière de versement des fonds de délibération de 2010 à 2018, de suivi correct des plans de gestion environnementale et sociale qui sont des préoccupations essentielles de la société civile ». Selon lui, un défi de l’accompagnement des populations pour un traitement satisfaisant des conflits ne manque pas tant du point de vue transactionnel que des recours juridictionnels.

Abdoul Malicky Bousso a, également, demandé l’implication de la société civile dans la réflexion sur le contenu de la loi sur le gaz et sur la gestion des revenus pétroliers gazières. 

S. GUEYE

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