La noblesse du métier de journalisme est une manifestation du génie de l’homme dans une œuvre de rendre service à ses sembles. Informer est une entreprise noble qui rendu justement d’innombrables services à l’humanité.
Le journalisme est une activité qui consiste à recueillir, vérifier et éventuellement commenter des faits pour les porter à l’attention du public dans les médias respectant une même déontologie du journalisme.
Jean Jaurès, figure emblématique du socialisme français a été journaliste. Tout Jaurès journaliste est dans « ce petit homme, mais un homme ».
Le combat chez Jaurès n’émousse pas le style. Il y a sous sa signature des monuments de sensibilité : « Dans la prairie en pente qui descend vers chez châtaigniers, le petit vacher conduit de grands bœufs à l’abreuvoir ; quand ils ont bu, ils se forment regarder le paysage, puis à un signal remontant vers l’étable. Comment se fait-il que toi si petit tu fasses obéir par des bêtes aussi grosses ? S’il avait pu dire ce qu’il pensait, il aurait répondu : c’est parce que je suis un petit homme, mais homme ». Il y a chez lui un amour du peuple paysan et ouvrier, pas un amour mystique, mais un amour de connaisseur.
Voilà en substance ce que nous pensons en nous inspirant de la pensée de ce grand homme politique dont la féconde pensée a marqué la marche progressive de l’humanité de toute entière.
Faut-il avoir peur de l’avenir de notre nation ? La réponse est simple et elle coule de source, oui ! Trop de liberté est un obstacle à la liberté des épris de justice.
Les plus loquaces, s’arrogent le droit à la parole pour dévoiler leur sottise intelligence au grand public.
La liberté de la parole ne la donne pas pour autant aux damnés de la terre pour qui le niveau de réflexion est aussi bas que leur nombril de nain accroché au sol, par la sublime loi de la pesanteur, l’empêchant de hisser sa pensée au-dessus de sa taille.
C’est à la limite de la nullité à l’état pur. C’est quoi, même, ces histoire d’amateurisme de journalisme ethnocentrique. Comment un journal bien de chez nous, peut-il verser dans l’arrogance provocatrice de se permettre d’être si bas dans sa ligne éditorialiste en titre à la une : « Afrique de l’Ouest, les peuls au pouvoir ».
Le pouvoir dont on est détenteur ne sert qu’à servir, sinon ce n’est rien. Peu importe celui qui l’incarne et qui l’exerce, il doit être au service exclusif de sa communauté. C’est seulement et si en se faisant qu’il remplira la mission pour laquelle il a été investi.
Pour rappel à mes chers journalistes de Dakar Times, la démocratie est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir politique directement ou par l’intermédiaire de représentants élus. Ce concept de la dévolution du pouvoir, qui vous échappe de vos cervelles forées par une certaine tendance partisane aux clivages ségrégationnistes, permet à tout citoyen d’accéder au pouvoir en bénéficiant de la confiance de ses compatriotes.
Vous auriez dû informés juste et vrai pour ne pas heurter notre sensibilité ethnique. En quoi l’arrivée des peulhs au pouvoir dans la sous-région peut-elle être une question à palabrer dans votre rédaction de médiocrité révoltante ?
Pourquoi indexer une seule et unique ethnie ?
Toujours les peulh, encore les peulhs et encore les peulhs ! Vous en parlez alors que vous n’en connaissez rien.
Ressaisissez-vous alors qu’il est temps pour que votre réveil ne soit pas plus brutal que la dégringolade que vous allez subir dans votre combat contre l’une des nobles ethnies du monde.
Les peuls, appelés aussi Foulani, Fulbhés, Fulfulde, Pular ou encore Fellata selon le pays, sont un peuple traditionnellement pasteur établi dans toutes l’Afrique de l’Ouest et au-delà de la bande sahélo-saharienne. Cette information est d’autant important que nous sommes convaincus que ceux qui ont osé en parler sont des ignares, des incultes et d’une provocation excessive.
Journalistes de Dakar Times allez-vous former pour prétendre nous informer
Dans une Afrique fragilisée par des guerres tribales, ethniques et religieuses, en quoi un tel titre peut-il intéresser le lecteur ?
Les démons de la division qui soufflent à nos frontières sont-ils entrés dans le corps de l’auteur de cet article comme l’avait fait Satan avec le serpent qui l’avait permis de franchir le seuil du paradis pour déstabiliser ce paisible havre de paix ?
Il ne sert à rien de jouer avec le feu, surtout avec des mains inexpertes, le feu peut aller au-delà du petit cercle de l’inconscient joueur.
Une plume qui n’enseigne pas, une arme du diable. Nous devons combattre ensemble ces oiseaux de mauvais augure qui survolent au-dessus de nos fébriles têtes.
Le Sénégal encore moins l’Afrique n’ont pas besoin de démons de la division émanant d’une certaine presse irresponsable sut toute la ligne en s’aventurant dans un obscurantisme ténébreux de l’incarnation du diable. Nous avons le douloureux souvenir de la radio mille collines.
Que Dieu nous épargne de toute stigmatisation, ségrégation, séparation raciale et ethnique, division basée sur des considérations subjectives etc. !

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