Le titre de chef de l’opposition revient de droit au leader de « Pastef les patriotes », Ousmane Sonko. En tout cas c’est l’avis de l’ancien ministre de la Justice, Garde des sceaux, Ismaila Madior Fall qui estime que ce statut doit revenir à celui qui est arrivé deuxième à l’élection présidentielle. Ayant rallié le Macky, Idrissa Seck donne donc libre cours à Ousmane Sonko, arrivé troisième avec 15,67% des voix.

« En acceptant de remplacer Aminata Touré à la tête du Conseil Economique, Social et Environnemental (Cese), Idrissa Seck cède le titre de chef de l’opposition à celui qui est arrivé troisième derrière lui à l’élection présidentielle de 2019. Si Idrissa Seck n’est plus éligible, c’est celui qui suit qui doit être le chef de l’opposition », argue le juriste dans le constitutionnaliste dans les colonnes de journal de L’AS.

S’abstenant de citer nommément Ousmane Sonko, l’ancien garde des Sceaux insiste: «A mon avis, le chef de l’opposition devrait être, à défaut du second, le troisième». Mieux, il ajoute que si cette question n’est toujours pas vidée, la faute incombe au dialogue national. Au sein de la Commission politique du Dialogue National, souligne-t-il, «certains disent que le chef de l’opposition revient au second de l’élection présidentielle, en l’occurrence Idrissa Seck mais aujourd’hui, il ne pourrait pas l’être pour la simple raison qu’il avec le pouvoir: Donc s’il n’est pas éligible, c’est celui qui suit qui doit être le chef de l’opposition. D’autres disent qu’on va voir le chef du parti qui a le plus grand nombre de députés après le parti majoritaire et dans ce cas de figure, ce sera le Pds».

Toute fois, le constitutionnaliste estime que dans un système présidentiel comme le Sénégal, l’élection mère est la Présidentielle. «Et vu sous cet angle, le chef de l’opposition devrait être, à défaut du second, le troisième».

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