La clause de départ, que Messi n’avait pas dénoncée à la date butoir du 10 juin pourrait ne plus être un sujet de conflit entre lui et le Barça. Et cet énième rebondissement basé sur des textes de la FIFA pourrait définitivement tourner à l’avantage du génie argentin. 

La semaine passée, une information de la radio Cadena Ser avait récemment assuré que l’attaquant argentin ne serait pas obligé de payer sa clause de de libération fixée à 700 millions d’euros lors de sa dernière saison de contrat. La station avec la meilleure audience en Espagne a ajouté dans ses informations que le dernier bail signé en 2017 par le capitaine de l’Albiceleste était établi sur une durée de trois ans avec quatrième année optionnelle. Une thèse confirmée par le quotidien sportif L’équipe qui s’appuie sur la citation suivante tirée du contrat du joueur :  » cette indemnisation ne s’appliquera pas en cas de rupture du contrat par décision unilatérale du joueur à partir de la fin de la saison 2019-2020 « . 

Ce qu’ infirme le club catalan qui évoque que l’Argentin est lié au club jusqu’en 2021 et la seule clause qui pouvait le permettre de partir gratuitement a expiré le 10 juin 2020. Il est appuyé par la Liga espagnole qui s’est empressé de livrer un communiqué pour donner raison au club catalan. Cette position de la Liga est balayée par les juristes de Lionel Messi. Ils affirment qu’une clause de résolution anticipée, que la Liga passe sous silence, est également prévue dans ce contrat, à l’issue de la saison 2019-2020.
Covid-19 considéré comme juste cause 

Sachant que la saison du Barça pouvait s’allonger au plus jusqu’au 30 mai (Date initialement retenue pour la finale de la C1 2020), les représentants du génie argentin miseront certainement sur le contexte particulier de Covid-19 qui a rallongé cette saison 2019-2020, privant Messi de pouvoir bénéficier de sa clause de départ gratuite. Surtout qu’il aurait pu bénéficier d’au moins 20 jours pour être fixé son sort.  
Outre ce prétexte, dans le règlement de la FIFA sur la stabilité contractuelle entre joueurs professionnels et clubs, il est écrit : En présence d’un cas de juste cause, un contrat peut être résilié par l’une ou l’autre des parties sans entraîner de conséquences (ni paiement d’indemnités, ni sanctions sportives). (voir document). 

L’autre règlement de la FIFA qui plombe le Barça
Via son communiqué, la Liga avait signifié qu’il ne délivrera pas de Certificat International de Transfert (CIT) si le joueur décidait de partir libre. Ce qui retarderait la qualification de Messi avec son prochain club d’accueil.  
Seulement, un élément majeur qui plaide en faveur de l’Argentin demeure un règlement de la FIFA qui permet au joueur concerné de bénéficier d’un enregistrement provisoire dans son prochain club (voir document).
Autant de critères qui fragilisent le club de la catalogne face au sixtuple Ballon D’or.

La page Messi déjà tournée chez les socios ?
Face à cette situation, la presse catalane Mundo Deportivo, média pro-Barça, a lancé un sondage pour comprendre les vœux des fans du Barça. 
Pour combien sont-ils prêt à laisser partir Messi ? En leur laissant 6 choix de réponses : pour la clause de 700 millions, en négociant autour de 350 millions, autour de 200 millions ou autour de 100 millions.  une grosse majorité (46,03%) veut qu’un transfert se négocie autour des 200 millions d’euros. 
Autre enseignement révélateur, seulement 3,83% des votants souhaitent que la Pulga reste. Comme quoi, les Culés ont déjà consommé le divorce.

Pour rappel, il y a une jurisprudence Ronaldo, évalué à 1 milliard d’euros en 2018 avant d’être vendu 10 fois moins à la Juve. Affaire à suivre.

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