Des points focaux du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) ont pris part à un atelier de renforcement de capacités en collecte de données sur les flux migratoires, ouvert mardi à Saly-Portudal (ouest), en vue d’arriver à “une harmonisation des données” des différentes entités concernées.
Cet atelier prévu pour deux jours enregistre la des points focaux venus de plusieurs régions et départements du Sénégal, “va permettre une harmonisation des données dont disposent les différentes entités qui sont à la lisière des frontières”, a indiqué Aïssata Kane, cheffe de mission OIM Sénégal, qui couvre aussi le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Sierra Leone.
La cheffe de mission OIM Sénégal juge “nécessaire de se (baser) sur des données […], qui se fondent sur des faits, pour toute politique ou stratégie sectorielle sur la migration”.
Sur cette base, l’OIM vient aider les multiples entités gouvernementales qui font de la collecte de données, dans cette tâche qui se présente sous “plusieurs types”, a-t-elle ajouté.
Il s’agira, pendant ces deux jours, de former les participants à la création et à la gestion de formulaires de collecte de données et de renforcer les compétences des participants en matière d’analyse et de visualisation des données collectées.
“Il est important qu’on puisse mettre en place un outil [pouvant] être assimilé par l’ensemble des acteurs qui s’activent dans le domaine de la migration, pour analyser et connaître le rythme de déplacement des populations”, a rappelé Modou Diagne, le Secrétaire permanent du comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière.
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