Une équipe a été mise en place par le gouvernement pour discuter de son application avec toutes les parties prenantes : société civile, entreprises, syndicat. L’annonce avait été faite dimanche soir 28 novembre lors d’une allocution télévisée du président Cyril Ramaphosa.

Le chef de l’État sud-africain y voit un outil pour combattre l’hésitation vaccinale alors qu’un peu plus d’un tiers seulement de la population adulte est vaccinée (36%). Selon les premiers éléments dévoilés par Cyril Ramaphosa, il faudrait être vacciné pour exercer certaines activités ou accéder à des lieux.

« Nous comprenons que l’introduction de telles mesures est complexe et difficile. » Ainsi parlait Cyril Ramaphosa dimanche après avoir ouvert la voie à la vaccination obligatoire. Le président sud-africain anticipait des levers de boucliers. Or, si la mesure n’en est qu’au stade embryonnaire, elle suscite en effet déjà des résistances.

C’est le cas avec l’Alliance démocratique, le premier parti d’opposition qui préfère convaincre plutôt que contraindre. Des résistances apparaissent aussi du côté des syndicats de la fonction publique, notamment des policiers.
Vaccination plutôt que nouveau confinement

Le gouvernement peut en revanche compter sur son allié, la Cosatu. Après avoir été contre la vaccination obligatoire, le plus important syndicat du pays fait volte-face et se range derrière cette mesure avec comme argument : la vaccination plutôt qu’un nouveau confinement. Dans les faits, la vaccination obligatoire est déjà en vigueur sur plusieurs campus universitaires et dans de grandes entreprises.

C’est le cas de Discovery, le plus gros assureur du pays. En moins de trois mois, 94% de ses employés se sont fait vacciner. Un succès qui pourrait servir d’exemple pour le gouvernement.

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