IGFM – Des chercheurs français ont découvert un peptide qui bloque l’infection du coronavirus in vitro. Un travail qui n’en est qu’à ses débuts mais que les scientifiques imaginent déjà sous la forme d’un spray ou d’une pastille comme alternative à la vaccination.

« Les super-propagateurs », qui sont-ils et comment influencent-ils la diffusion du coronavirus ?  Le coronavirus continue de se propager et l’apparition successive de clusters localisés fait craindre un retour du virus à une plus grande échelle… Les « super-contaminateurs » sont-ils à l’origine de cette pandémie ? 

Développer un vaccin ou un médicament contre le coronavirus est un entreprise de longue haleine et soumise à de nombreux contrôles pour s’assurer de sa innocuité et de son efficacité. C’est pour cela que, malgré les nombreux projets de vaccins lancés après le début de l’épidémie, aucun n’est encore disponible à grande échelle. Il faudra probablement encore de longs mois avant que ce soit le cas.

Des chercheurs du CNRS ont décidé d’explorer une autre voie que celle de la vaccination. En se basant sur la structure tridimensionnelle de la protéine ACE2 humaine, ils ont mis au point des peptides (des petites protéines composées d’une dizaine d’acides aminés) qui piègent définitivement le coronavirus en se fixant sur la protéine S et l’empêchent ainsi de poursuivre son cycle infectieux.

La protéine ACE2 humaine a servi de modèle à la création des peptides. Plus précisément son domaine N-terminal, hélicoïdale, qui concentre de nombreux sites d’interaction avec la protéine S du coronavirus. Une recherche disponible sous la forme d’un préprint, pas encore révisée par les pairs, a été annoncée par un communiqué de presse du CNRS.

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