​Il y a 61 ans, le Sénégal accédait à la souveraineté internationale. Depuis lors, l’indépendance de notre pays est fêtée le 04 avril de chaque année. Et si le 04 Avril reste une fête de la jeunesse, elle demeure surtout celle de l’Armée. A propos de cette dernière, justement, jamais elle n’a été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall, Chef suprême des Armées. Sous son magistère, le budget de défense nationale a été multiplié par plusieurs fois à des centaines de milliards de francs et un effort sans précédent consenti depuis 2012 pour acquérir des équipements et armements de nature à faire de notre pays une véritable puissance militaire sous-régionale.

Aux quatre coins du monde, les défilés civils ou militaires s’enchaînent et se ressemblent. Donc, nul ne peut refaire la définition du mot « défilé » puisqu’il s’agit simplement d’un impressionnant cortège d’hommes et femmes en uniformes, disciplinés et alignés d’une manière impeccable dans un mouvement d’ensemble. De ce point de vue, si ces parades ont généralement pour but de montrer la force de frappe d’un pays et aussi de marquer la communion d’un peuple avec ses forces de défense et de sécurité, l’exercice en est pas obligatoire en ce sens qu’en des circonstances exceptionnelles de crises sanitaires, de catastrophes naturelles, d’austérité économique et autres, il peut être remplacé par une prise d’armes symbolique.

C’est ce qui a été fait cette année dans notre pays sur décision du président de la République, chef suprême des Armées. Lequel a décrété que la fête du 04 avril 2021 serait célébrée dans la sobriété. Et en lieu et place du gigantesque défilé civil et militaire qui se tenait traditonnellement sur le boulevard du général De Gaulle, ex-allées du Centenaire, une cérémonie solennelle de levée de couleurs a été organisée au palais de la République, pour marquer l’anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale.

Cela dit, attention, que nos voisins ou les ennemis du Sénégal ne s’y méprennent surtout pas ! Si notre pays a décidé de ne pas montrer ses redoutables et très performants équipements et armes acquis depuis 2012, c’est tout simplement à cause de la pandémie de covid-19 ! Autrement, jamais les forces armées sénégalaises (Armée et Gendarmerie) n’ont été aussi bien équipées, motivées et entraînées que sous le président Macky Sall, Chef suprême des armées. Depuis 2012, date à laquelle l’actuel chef de l’Etat a accédé à la magistrature suprême, l’Armée s’est renforcée en outils de défense. Parmi ces nouveaux équipements sophistiqués, de nombreux véhicules blindés d’infanterie de type « Bastion » et « Puma M36 ».

Ces blindés répondent aux besoins opérationnels des unités de l’Armée de Terre en mobilité, en puissance de feu et surtout en matière de protection individuelle ou collective des combattants. Cette protection vise à faire du soldat sénégalais un combattant de type nouveau à l’image de ses camarades d’armes américains, français et anglais. Comme eux, il est doté d’un gilet-pare-balles ou pare-éclats, de gants, jumelles, d’un casque lourd blindé, d’un fusil d’assaut de dernière génération etc…

L’Armée s’est également dotée d’ambulances médicalisées blindées, de véhicules de commandement spécifiquement aménagés et équipés, de véhicules de troupe de grande capacité, de camions de dépannage blindés capables de soulever plus de 15 tonnes etc. Bref, c’est du lourd et du puissant ! Des équipements et armements qui viennent s’ajouter aux canons de 155 et autres Lrac (Lance-roquettes antichars) ou orgues de Staline acquis par l’Armée ces neuf dernières années.

L’Armée de l’air, qui était jusque dans les années Diouf et Wade le « parent pauvre » ou le « corps pauvre » des armées, continue à s’accroître et à renouveler sa flotte de guerre. Il y a quelques mois, le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a réceptionné de nouveaux avions de type Casa-235 Mpa et Ka-1s ainsi que d’autres aéronefs d’entrainement « TB-30 Epsilon ». La Gendarmerie nationale n’est pas en reste pour avoir bénéficié de nombreux équipements lui permettant de relever les grands défis sécuritaires notamment la criminalité transfrontalière.

D’ailleurs, lors des dernières émeutes, la Gendarmerie, en renfort au maintien de l’ordre, a déployé ses engins blindés de types « Bastion » et « Dagger » qui sont des véhicules blindés légers de commandement et liaison principalement dédiés aux unités de soutien et d’appui. Son petit gabarit et son châssis militaire 4×4 procurent à ce véhicule une bonne mobilité urbaine et tout-terrain. Grâce à sa caisse blindée, les gendarmes qui s’y trouvent bénéficient d’une qualité de protection sans commune mesure.

Me Sidiki Kaba, un ministre-intendant !
Et qui s’y frotte s’y pique ! En tout cas, le Sénégal, à travers son Armée et sa Gendarmerie, se veut un leader militaire sous-régional. Non pas pour faire la guerre, mais pour dissuader toute attaque hostile contre lui et aussi secourir les pays amis et voisins en situation de détresse sécuritaire. D’ailleurs, le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a confirmé cela lors de la cérémonie d’installation du nouveau Cemga, le général Cheikh Wade, en rappelant que le président Macky a érigé au rang de priorité la politique de défense du sanctuaire national. Il a également rassuré que de nombreux programmes dans le domaine des ressources humaines et des infrastructures sont en passe d’être exécutés.

Bref, l’Armée a connu une modernisation sans précédent qui résulte d’une montée en puissance initiée et soutenue par le président de la République Macky Sall. Tout le monde conviendra avec nous que la sécurité n’a pas de prix ! Et surtout dans un environnement sous-régional marqué par des menaces aux frontières, des activités terroristes islamistes etc…

Il est vrai que l’Armée sénégalaise ne figure pas parmi la liste des pays africains classés par le site américain « globalfirepower » dans la catégorie des puissances militaires continentales mais cela ne veut rien dire ! Car, selon les experts, « globalfirepower » n’est rien d’autre qu’un classement « espion » où l’on demande aux pays-candidats des informations « Secret défense » comme leur budget militaire, les types d’armements dont ils disposent, le nombre d’hommes de troupes, de sous-officiers, d’officiers et d’offficiers-généraux. Sans oublier le nombre d’avions, de navires de guerre et autres à fournir. Dans ce cas, mieux vaut ne pas y figurer !

Une chose est sûre, dans cette sous-région ouest-africaine, voire au niveau africain, tous les observateurs et experts militaires s’accordent à reconnaitre que le Sénégal est, depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, une puissance militaire qui a déjà montré ses preuves sur tous les théâtres d’opérations.

Pape Ndiaye, Le Témoin

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