Dire que l’on sort d’un état de catastrophe sanitaire sans qu’on ait réussi à mettre l’ennemi invisible hors d’état de nuire ! Ce alors pourtant qu’on nous promet des lendemains difficiles face à une hypothétique troisième vague. En tout cas, notre indépendance a été célébrée dans la sobriété. Mais bien avant, des verrous avaient sauté dans les villes de Matam, Podor et Kaolack avec l’onction d’inconscients ministres de la République.

Ceux-là mêmes qui viendront nous causer d’une situation catastrophique quand les médecins seront à la peine. Une arène nationale pleine à craquer où l’on se fiche du respect des gestes barrières. Personne ne s’en émeut. Pas en tout cas le Chef, pas le premier flic du pays encore moins le ministre de la Santé qui auraient dû tirer la sonnette d’alarme. Mais rien ! Nous n’avons pas à nous affoler. 1054 morts, ce n’est pas beaucoup. Et pendant que l’on pensait en avoir fini avec les rassemblements, les femmes de l’armée mexicaine occupaient hier l’Arène nationale pour une cérémonie de… remobilisation.

Depuis les derniers évènements qui ont fait vaciller le pouvoir, ils sont sortis de leurs trous avec le mot « remobilisation » à la bouche. Pour faire quoi et contre qui ? Et puis, qu’est-ce que ça va changer le pays ? Face à une crise sanitaire qui a rendu notre économie moribonde, surtout pour un pays qui vit de l’aide internationale et où tout est urgence, la seule remobilisation qui vaille serait de se retrousser les manches. Travailler, encore travailler.

C’est mieux que cette comédie insipide que l’on nous joue depuis quelques semaines et où l’on jette des millions à des miséreux. Objectif, leurrer le Chef, le mettre dans l’illusion que son peuple le porte dans le cœur. Nous sommes tentés de lui dire que tout est supercherie. Ces messieurs et dames sont en train de le berner. «Ay dóor la ! !»

*Supercherie !

Par KACCOR BI, Le Témoin

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