Le président Augustin Senghor « est le candidat idéal » pour diriger la Confédération africaine de football (CAF) en ce moment, a estimé le Nigérian Mami Amanze Uchegbulam, membre du Comité exécutif de la Fédération nigériane de football (NFF). « Senghor a le tempérament et la capacité pour diriger la CAF’’, a déclaré dans un entretien publié, paru ce 1er février, sur le site du quotidien local, The Nation, le président de la Fédération de football de l’Etat d’Imo. Uchegbulam prend ainsi le contrepied de son président Melvin Pinnick qui roule pour le candidat sud-africain, Patrice Motsepe. « Senghor est calme sans controverse, jeune et très expérimenté », a détaillé le Nigérian, ancien vice-président du Comité d’appel de la CAF.
« J’ai eu des relations avec la plupart des candidats à la présidence de la CAF au cours de mes 12 années en tant que vice-président du Comité d’appel », a ajouté le Nigérian, indiquant que le président de la Fédération sénégalaise de football « est celui qui peut repositionner la CAF compte tenu de la confusion managériale au sein’’ de l’institution actuellement. « Ma position n’a rien à voir avec des intérêts personnels mais ça vient d’une personne qui était dans les couloirs de la CAF de 2006 à 2018 », a dit le dirigeant nigérian. Parlant de Me Augustin Senghor, il a relevé que « sa transparence et son penchant pour la responsabilité sont connus de tous et par-dessus tout, il est aimé de tous ». En cela, il ressemble à l’ancien président de la CAF, Issa Hayatou quand il briguait la présidence de l’instance dirigeante du football africain en 1988, a t-il laissé entendre. En désaccord avec le choix de son président de Fédération, il dit approuver par contre la candidature de ce dernier au Conseil de la Fifa. « Pour Amaju, je pense que l’élection au Conseil de la Fifa sera un immense avantage pour notre pays et le gouvernement (nigérian) doit le soutenir », a-t-il soutenu.  En plus d’Augustin Senghor, trois autres candidats sont en course pour l’élection à la présidence de la CAF qui aura lieu le 12 mars à Rabat (Maroc). Il s’agit du Mauritanien, Ahmed Yahya, de l’Ivoirien Jacques Anouma et du Sud-africain, Patrice Motsepe. Rétabli dans ses fonctions de président de la CAF après le jugement du TAS qui a suspendu les sanctions prises à son encontre, le Malgache Ahmad a annoncé sa volonté de saisir la Commission de gouvernance de la CAF pour avoir les prérogatives de présenter la candidature à sa propre succession. SD/ASB/OID

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